La clarification de mots par lecture à voix haute est une méthode très efficace pour trouver les mots qu’une personne ne comprend pas dans un livre ou tout autre écrit.
Souvent, un étudiant qui lit à voix basse ne s’aperçoit pas qu’il a passé des mots mal compris. Mais lorsqu’il dépasse des mots mal compris, il aura des problèmes avec ce qu’il est en train de lire.
En faisant de la clarification de mots de ce type, le texte est lu à voix haute à une autre personne, qui est là pour aider l’étudiant à trouver et à clarifier tout mot mal compris. Cette personne est à juste titre ce que nous appelons un
Cette méthode de clarification de mots se fait le plus souvent à deux. Les deux personnes lisent le texte à tour de rôle : l’un des étudiants est le clarificateur de mots et fait de la clarification de mots avec l’autre, puis les rôles sont inversés et celui qui vient juste de recevoir de la clarification de mots devient le clarificateur de mots et fait de la clarification de mots avec l’autre.
Il y a maintes façons de mal comprendre un mot et il est important pour la personne qui fait de la clarification de mots par lecture à voix haute de connaître les différents types de mot mal compris. Un mot peut être mal compris pour plusieurs raisons :
Une fausse définition (totalement erronée) : la personne lit ou entend le mot « chat » et pense que « chat » veut dire « boîte ». On ne peut pas se tromper davantage.
2 Une définition inventée : lorsqu’il était petit, il se faisait traiter de fille par ses copains, chaque fois qu’il refusait de faire quelque chose d’audacieux. Il invente, pour « fille », la définition de « personne lâche ».
3. Une définition incorrecte : la personne lit ou entend le mot « ordinateur » et croit que c’est une « machine à écrire ». C’est là un sens incorrect d’« ordinateur », même si une machine à écrire et un ordinateur sont tous les deux des types de machine.
4. Une définition incomplète : la personne lit le mot « bureau » et pense que cela veut dire « pièce ». La définition du mot « bureau » est la suivante : « bâtiment, pièce ou ensemble de pièces dans lesquelles une entreprise, un commerce, un membre d’une profession libérale, un service gouvernemental, etc. mène ses affaires ». La personne possède une définition incomplète du mot « bureau ».
5. Une définition inadéquate : la personne voit un tiret (-) dans la phrase : « Michel Luthier, compositeur, 1908-1996 ». Elle pense qu’un tiret est un signe moins, se rend bien compte qu’on ne peut pas soustraire 7 de 3, et donc ne comprend pas.
6. Une définition homonymique (un son ou un symbole a deux ou plusieurs sens totalement différents) : la personne entend le mot « point » dans la phrase : « Ce fut le point le plus dramatique de l’histoire », et sachant qu’« un point » se trouve en fin de phrase et signifie que celle-ci est terminée, elle suppose que le monde s’est arrêté là.
7. Une définition par substitution (synonyme) : la personne lit le mot « indolent » et pense que la définition du mot est « lent ». « Lent » est un synonyme du mot « indolent ». La personne a un mot mal compris, parce que « indolent » signifie : « mou », qui évite de faire des efforts ».
8. Une définition omise (qui manque) : la personne entend la phrase : « La nourriture est trop riche, ici. » La personne connaît deux définitions du mot « riche ». Elle sait que riche veut dire : « qui possède beaucoup d’argent, de terres, de biens, etc. » et « des gens aisés ». Aucune de ces définitions n’a beaucoup de sens pour elle dans la phrase qu’elle vient d’entendre. Elle n’arrive pas à comprendre ce que la nourriture a à voir avec le fait d’avoir beaucoup d’argent. Elle ne sait pas que « riche » dans ce contexte veut dire « qui contient une grande quantité de beurre, de graisse, d’œufs, d’épices, etc. »
9. Pas de définition : une absence de définition correspond à un mot ou un symbole « incompris ». La personne lit la phrase suivante : « L’affaire n’a rapporté aucun lucre. » Une incompréhension s’ensuit, car elle ne possède pas la définition de « lucre ». Le mot signifie : « gain, profit », il a une connotation péjorative, comme dans l’expression « l’appât du lucre ».
10. Une définition rejetée : la personne refuse de chercher la définition de « astérisque » (*) dans le dictionnaire. En discutant, il ressort que chaque fois qu’elle voit une astérisque dans un texte, elle sait que le sujet va être « très ardu à lire » et qu’il est « littéraire », « difficile » et « très intellectuel ».
Si la personne a eu l’habitude de passer beaucoup, beaucoup de mots mal compris dans sa lecture ou dans son éducation (comme c’est le cas chez presque tout le monde dans notre culture actuelle), non seulement son aptitude à lire va diminuer, mais également son intelligence. Ce qu’elle écrit et ce qu’elle dit ne seront pas compris, elle ne comprendra pas ce qu’elle lit et ce qu’elle entend, et elle ne sera plus en communication. Il est probable que le monde lui semble très étrange, qu’elle se sente « incomprise » (c’est tellement vrai !). La vie lui paraîtra un peu misérable. Elle peut même avoir l’air d’un criminel aux yeux des autres. Dans le meilleur des cas, elle deviendra une sorte de robot ou de
personne qui aide une autre personne à trouver et clarifier ses mots mal compris.
personne molle, apathique, sans volonté. Au sens propre, c’est un revenant, le plus souvent mal intentionné, selon certaines croyances vaudou des Antilles.